mercredi 28 août 2013

prendre concience avant d'agir


L’économie aujourd’hui, ne sert pas l’homme, c’est l’homme qui sert l’économie. La spéculation boursière qui ne tient pas compte de l’homme en est un exemple : l’accumulation des dividendes oublie le prix humain des licenciements alors que le capital financier s’accroît.  Moralement, nous rappelons un principe important en Islam : La personne en Islam doit être une fin, non un moyen que d’autre peuvent asservir : nous citons ce Hadit du prophète (sps) qui dit : «  Les créatures sont des A’aiyal (Des êtres dont on a la charge, c’est à dire des proches ), les plus aimés de Dieu, parmi elles, sont celles qui se dévouent le mieux aux intérêts de ses A’aiyal. »

La recherche de nouveaux moyens productifs en vue d’accroître la consommation et le gain occupe l’esprit humain. Ceux qui sont innocents servent souvent, sans le savoir, par leurs comportements de consommateurs une économie dont ils vont subir les excès un jour ou l’autre.

L’économie pousse à assouvir ses passions et ses convoitises sans prévention des nombreuses conséquences morales qui en résultent. Ceci engendre souffrance et décadence morale. La prostitution avec ses réseaux internationaux en est un exemple : l’appât du gain en est la cause. [...] Pour le Musulman, cet argent gagné dans le viol des grands principes moraux est par essence illicite. L’économie en Islam doit reposer sur le principe de la non malfaisance : le mieux être ne peut dépendre du seul capital financier accumulé. L’éthique du projet économique est le préalable pour qu’il soit licite. Ce que nous appelons : «  La prise de conscience avant d’agir ».
Yahia Baamara

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