jeudi 30 mai 2013

attachement et désir ardent ou simplicité et non-violence

Tandis que les richesses intéressent plus que tout le matérialiste, la libération représente le souci numéro un du bouddhiste. Mais le bouddhisme, « La Voie du Milieu », n’est en aucun cas opposé au bien-être physique. Ce n’est pas la richesse qui fait obstacle à la libération, mais l’attachement à la richesse ; ce n’est pas non plus le plaisir que procurent les choses agréables qui est condamnable, mais le désir ardent de les obtenir. Simplicité et non-violence sont donc les dominantes de l'économie bouddhiste. Pour un économiste, l’aspect merveilleux du style de vie bouddhiste réside dans sa rationalité absolue : des moyens étonnamment faibles conduisant à d'extraordinairement bons résultats.

Schumacher E.F., 1978. Le système d'économie bouddhiste, in Small is beautiful. Contretemps/Seuil.

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