Ivan Illich © INA
Nous devons comprendre que tous le mobilier et autres objets que nous continuons à collecter durant nos existences ne nous donnerons aucune force intérieure. Elle sont les béquilles de notre handicap. Plus nous possédons de telles sources de confort, plus s'accroît notre dépendance à leur égard et plus notre vie se restreint. Au contraire, la sorte de mobilier que j'ai trouvé dans la hutte de Gandhi est d'une autre catégorie, et il y a très peu de raison d'en devenir dépendant. Une maison remplie avec toutes sortes de facilités montre que nous somme devenus faibles.
Plus nous perdons le pouvoir de vivre, plus nous dépendons des biens que nous acquérons.
Plus nous perdons le pouvoir de vivre, plus nous dépendons des biens que nous acquérons.
Ivan Illich, “The Message of Bhapu’s Hut”, In the Mirror of the Past: Lectures and Addresses 1978-1990, New York, Marion Boyars, 1992 (traduction libre)
pour approfondir ce thème, lien vers un article de Jean-Perre Dupuy sur la contreproductivité> http://nagasenamenandre.blogspot.fr/p/la-contreproductivite.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire